J'ai quitté Florence pour la France à l'été 1456 et me suis établi en Artois après quelques mois d'itinérance, en avril 1457. J'y ai d'abord fait office de correspondant local de l'Agence Acilion Presse, dont je suis devenu rédacteur en chef à l'automne ; je me suis également lancé en politique pour défendre les idéaux royalistes, malheureusement mis à mal dans la province. J'ai effectué deux mandats au Haut-conseil entre novembre 1457 et février 1458 avant de rejoindre le Domaine royal.
Je me suis alors installé en Alençon où j'ai achevé ma formation d'avocat du Dragon en mai 1458. Le diplôme en poche, j'ai été nommé procureur lors de mon entrée au conseil ducal en octobre, et j'ai essentiellement occupé des fonctions judiciaires durant les trois mandats suivants, jusqu'au printemps 1459.
J'ai finalement mis ma vocation au service plus direct de la Couronne en rejoignant le collège des juges de la Cour d'appel en novembre 1459. J'y suis resté jusqu'à ma démission en mai 1461, faisant suite à mon élection à la tête de l'Alençon, qui m'a également poussé à renoncer à mon poste de rédacteur en chef de l'AAP après plus de trois ans de tyrannie badinesque.
Je me présente aux élections royales pour la deuxième fois, dans l'espoir qu'il ne soit pas déjà trop tard pour préserver l'unité du Royaume.